« Gaza brûle. » C'est avec ces deux mots très clairs que le ministre israélien de la Défense a qualifié mardi 16 septembre l'offensive terrestre menée par l'armée israélienne pour « prendre le contrôle » de la ville de Gaza.
Même les autorités françaises, pourtant diplomates, ont dénoncé « cette campagne destructrice, qui n'a plus de logique militaire ». Le jour même, une commission d'enquête internationale de l'ONU sur le territoire palestinien occupé « estime qu'Israël est responsable du génocide commis à Gaza ».
Pendant ce temps, en France, certains continuent à estimer qu'« Israël n'est pas responsable d'une famine à Gaza » (Bernard-Henri Lévy, 24 août 2025), que « la détestation d'Israël sur la base d'un mensonge médiatique invraisemblable, la fausse famine, le faux génocide, est à son comble » (Gilles-William Goldnadel, 14 septembre 2025) et même qu'« il n'y a AUCUN journaliste à Gaza. Uniquement des tueurs, des combattants ou des preneurs d'otages avec une carte de presse. » (Raphaël Enthoven, 15 août 2025). Gérard Mordillat revient aujourd'hui sur ceux qui s'évertuent à nier la réalité du massacre à Gaza, ces « nouveaux » négationnistes.
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